mardi 31 juillet 2012

Le vol de propriété intellectuelle

J'ai eu conscience ce week-end que plusieurs auteurs ont retrouvé leur livre sur des sites qui les offraient gratuitement. C'est pratiquement du vol et il faut dénoncer de tels actes.

Je me suis questionnée à savoir comment faire et j'ai trouvé un site qui explique comme pour la France. En me basant sur ce point, voici ce que j'ai trouvé ailleurs.
1) Il faut dénoncer la pratique à Google, qui retirera, après vérification le site de ses moteurs de recherche. Il y a une case à cocher pour le vol de droits d'auteurs. https://support.google.com/adsense/bin/request.py?hl=fr&contact_type=violation_report&rd=2
2) Le vol de propriété intellectuelle est du ressort du gouvernement fédéral et est géré par la Gendarmerie Royale du Canada. Pour dénoncer l'acte répréhensible, il faut écrire un courriel au coordonnateur régional. Important, lorsqu'on demande une telle enquête, il faut mettre de la chaire autour de l'os donc expliquer le contexte dans lequel vous avez découvert l'acte en question, expliquer ce qu'est l'acte et mettre le plus de détail possible pour faire avancer l'enquête.

Nous sommes tous des citoyens canadiens et canadiennes et il est de notre devoir de dénoncer ces vols, qui sont plus grave à mon sens qu'un vol de bien.

4 commentaires:

  1. Comme la musique, le cinéma, les logiciels, les livres numériques seront facilement disponibles un peu partout sur le net, c'est inévitable.

    Les acheteurs comme les hébergeurs ou webmestres de ces sites se moquent bien que les auteurs aient pris 2 ans pour écrire leur livre, l'un ne veut pas payer et l'autre veut des visiteurs pour qu'on voit sa publicité.

    C'est un vol, mais la prolifération ne pourra être arrêtée, même si les auteurs pleurent ou dénoncent les sites en question. Je ne leur suggère de ne pas inscrire le site en question sur leur Facebook par exemple, parce que des gens mal intentionnés pourraient consulter et télécharger l'oeuvre que l'auteur chercher à préserver.

    Et voilà, de nouvelles victimes de l'ère numérique.

    RépondreSupprimer
  2. Je n'en doute pas que c'est la suite naturelle des choses, mais je trouve ça triste. Mais reste que rester assis à rien faire, ça n'aidera pas à régler le problème.

    RépondreSupprimer
  3. Comme on n'empêchera jamais le piratage (parce que les pirates s'adaptent 10 fois plus vite que la police ou les lois), la solution serait d'imposer un droit sur chaque accès Internet ou forfait de données et de remettre cet argent aux sociétés de gestion pour qu'elles le redistribue, comme on le faisait pour les disques et cassettes vierges.

    Mais évidemment les empires de télécom ne veulent pas en entendre parler. Ils s'en foutent que les créateurs crèvent de faim : tant qu'il y a du contenu, ils peuvent vendre de la bande passante et ils sont contents.

    RépondreSupprimer
  4. Les empires sont là pour une seule et unique chose (et je ne l'apprend pas) : faire des profits.

    Ils doivent se plier aux lois, donc verser certaines redevances. Pas besoin d'être un devin pour savoir qu'ils ne s'exécuteraient pas sans un encadrement sévère.

    Voici une décision de la cour suprême qui dit NON aux redevances d'extraits musicaux de moins de 30 secondes : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2012/07/12/008-cour-supreme-jugement-droits-d-auteur.shtml.

    Internet est de plus en plus réglementé. Cela brime quelque peu nos libertés, mais aussi protège les victimes des copies. Les sites comme Utorrent font fureurs. La police en ferme 1, 5 ouvrent les semaines suivantes.

    RépondreSupprimer