mercredi 26 septembre 2012

Hanaken II - L'ombre du daimyô de Geneviève Blouin

Il y a de ces auteurs qui manient les mots avec élégance et justesse. Je crois bien que Geneviève Blouin fait partie de ceux-là. J'avais adoré Hanaken - La lignée du sabres et j'en avait fait les éloges sur ce blogue. J'attendais avec impatience la sortie de la suite. Je suis maintenant servie.

Résumé
Yukié et Satô Hanaken ont poursuivi le fil de leur vie. Le Seigneur Takayama les a pris sous son aile. Yukié a évolué dans la maîtrise de l'art du maniement du sabre au point que seul deux des gardes du seigneur sont capables de la battre dont Yamaki. Satô erre sur les route depuis deux ans allant perfectionner son art auprès des maîtres d'armes du pays. C'est après avoir défié le maître Tessaï qu'il revient au bercail. Le Seigneur le nomme aussi maître d'arme.
C'est dans ce contexte qu'un messager arrive porter un message de la plus haute importance au Seigneur. Il provient du daimyô. Ce n'est ni plus ni moins qu'une convocation à aller porter main forte à l'armée de ce dernier. Les apparences sont parfois trompeuses. Où Yukié et Satô s'en vont-ils?

Critique
Si je vous dis que j'ai lu ce bouquin en moins de 24 heure, que pensez-vous? En fait, je dirais que livre est littéralement exquis. C'est pratiquement le summum de la gourmandise tel un gâteau au fromage de chèvre et au sirop d'érable (que tu ne peux t'empêcher de manger même si tu sais que les calories iront directement faire enfler ton derrière.) Fort heureusement, les livres ne font pas engraisser.
Le seul bémol que j'avais mentionné dans la critique du tome un est corrigée dans le tome deux, mon côté fifille a été satisfait, la petite romance initiée se conclue, mais je vous ne vous dis pas comment. Vous allez devoir le lire.
L'histoire est fort intéressante, le drame politique est bien construit. Le point de vue naïf des jeunes adultes sur ce qui se trame est très bien amené. Les éléments historiques sont bien imbriqués (en fait ils ont été corroborés par mon sensei dans son speach sur l'histoire du Yoseikan Budo.)
Il n'y a pas de longueur, on embarque dans le train et on se laisse mené à destination. Et quand le lecteur arrive à la dernière page, il se dit :"Quoi? C'est déjà fini! Mamaaaaaaan, c'est finiiiiiiiiiii!" (Je sais j'écoute trop la télé.)
Bon, je ne questionnerai pas Geneviève à savoir à quand le prochain, je sais déjà qu'elle ne l'a pas encore commencé. (Mais je me demande ce qu'elle attend. Son lectorat va s'impatienter.)

Qu'est-ce que vous faites encore assis sur votre chaise? Allez vite à votre librairie.


2 commentaires:

  1. Oh! :) Merci Isabelle! :)

    Et ce que j'attends pour écrire la suite? Ben, du temps! Ou, accessoirement, trois mois de salaire qui me tomberaient du ciel et qui me permettraient de m'absenter du boulot! :p

    Mais le plan est en train de prendre forme. Je l'avais déjà pas mal en tête il faut dire en écrivant la conclusion de ce tome. Il y a des éléments que je n'ai pas mis et qui trouveront leur conclusion dans le dernier tome. :)

    (Juste un petit détail : le titre, c'est "l'ombre du daimyô" pas "à l'ombre du..." ;)

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  2. Je m'excuse pour la coquille. Je l'ai réparée. :(

    Tu sais, je blaguais quand j'ai écrit " (Mais je me demande ce qu'elle attend. Son lectorat va s'impatienter.)" Je sais que ce n'est pas quelque chose qui s'écrit en criant ciseaux. Juste à voir le temps que ça me prend pour finir mon manuscrit... Ouf! Merci pour la réponse.

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